vi, vi, c'est mon tonton a moi ca!
« J’ai du mal à parler de mon travail. Je travaille beaucoup, jusqu’à ce que je trouve. Si je n’avais pas la peinture, je m’ennuierais. Si je ne peins pas, je ne respire pas, c’est mon essence pour vivre… J’y mets toute mon âme. »
Peintre abstrait, Gilles Chemla est né en 1954 en Tunisie, à grandi en Israël puis est venu en France pour poursuivre ses études en photographie d’art. « J’ai toujours été attiré par le cadre, l’image. » Le dépaysement, en 1973, fut brutal.
Avec sa jeune femme, Anny, ils manquent de lumière, de chaleur, de soleil. Dégoûté de devoir faire de la photo alimentaire (« des mariages !... »), il abandonne et travaille dans l’électronique, car il faut bien faire vivre la famille qui s’est agrandie. Le couple Chemla et ses deux enfants vivent alors à Stains, au Clos Saint-Lazare et Gilles se rend à l’école d’arts plastiques de Saint-Denis avec un grand bonheur. « Là-bas, j’ai croqué la pomme de l’art… » Nous sommes en 1982 et trois ans plus tard, avec deux complices, il loue un atelier le long du canal, à la Plaine. Il y restera une dizaine d’années.
Il a aussi fait une parenthèse dans l’Oise, à la campagne. Mais il a eu du mal à supporter la solitude et il est revenu à Saint-Denis. La peinture est désormais sa vie. « Il y a des choses que je ne sais pas dire autrement que par la peinture. Pour moi, c’est un chemin, que je ne dissocie pas de la vie. L’espace pour y accéder est souvent très infime et me demande une énorme énergie… »
Il a en tout cas trouvé sa voie dans la forme abstraite, après être passé un temps par le figuratif. « L’abstrait correspond mieux à mes recherches. Mais j’adore aussi dessiner sur des feuilles. » Il montre alors un carnet noirci de croquis de mers, de paysages, ou de… têtes de vaches. Abstraites ? « Si je voulais dessiner une vache comme elle est, je ferais de la photo… »
Un atelier qu’il ouvre cependant avec plaisir aux visiteurs, notamment lors des Journées du patrimoine (voir lire page 11), et dans lequel trônent plusieurs grands formats, une dimension qu’il apprécie, « on peut s’y perdre, se surprendre… »
Benoît Lagarrigue
« On est bien ici pour peindre. Il y a de la lumière, de l’intimité, de l’espace. C’est le grand luxe ! », sourit-il. Gilles Chemla n’est jamais autant à l’aise que dans son atelier situé rue de Lorraine, à Franc-Moisin. Il l’occupe, ou plutôt il s’y meut depuis une dizaine d’années. Comme dans un cocon, ou une matrice au sein de laquelle il parvient, et seulement là, à créer. Les mots hésitent, tentent une sortie puis rebroussent chemin, d’autres surviennent, esquissés.
« J’ai du mal à parler de mon travail. Je travaille beaucoup, jusqu’à ce que je trouve. Si je n’avais pas la peinture, je m’ennuierais. Si je ne peins pas, je ne respire pas, c’est mon essence pour vivre… J’y mets toute mon âme. »
Peintre abstrait, Gilles Chemla est né en 1954 en Tunisie, à grandi en Israël puis est venu en France pour poursuivre ses études en photographie d’art. « J’ai toujours été attiré par le cadre, l’image. » Le dépaysement, en 1973, fut brutal.
Avec sa jeune femme, Anny, ils manquent de lumière, de chaleur, de soleil. Dégoûté de devoir faire de la photo alimentaire (« des mariages !... »), il abandonne et travaille dans l’électronique, car il faut bien faire vivre la famille qui s’est agrandie. Le couple Chemla et ses deux enfants vivent alors à Stains, au Clos Saint-Lazare et Gilles se rend à l’école d’arts plastiques de Saint-Denis avec un grand bonheur. « Là-bas, j’ai croqué la pomme de l’art… » Nous sommes en 1982 et trois ans plus tard, avec deux complices, il loue un atelier le long du canal, à la Plaine. Il y restera une dizaine d’années.
Il a aussi fait une parenthèse dans l’Oise, à la campagne. Mais il a eu du mal à supporter la solitude et il est revenu à Saint-Denis. La peinture est désormais sa vie. « Il y a des choses que je ne sais pas dire autrement que par la peinture. Pour moi, c’est un chemin, que je ne dissocie pas de la vie. L’espace pour y accéder est souvent très infime et me demande une énorme énergie… »
Il a en tout cas trouvé sa voie dans la forme abstraite, après être passé un temps par le figuratif. « L’abstrait correspond mieux à mes recherches. Mais j’adore aussi dessiner sur des feuilles. » Il montre alors un carnet noirci de croquis de mers, de paysages, ou de… têtes de vaches. Abstraites ? « Si je voulais dessiner une vache comme elle est, je ferais de la photo… »
Depuis 2007, il participe au salon de l’UAP de Saint-Denis, mais rechigne à démarcher les galeristes ou responsables d’expositions. « C’est trop contraignant. Je préfère travailler dans mon atelier. »
Durant tout l’entretien, il n’a jamais élevé la voix, a semblé souvent cherché ses mots sans gravité, comme si cela n’avait au fond que peu d’importance. Il préfère, et de loin, laisser parler ses toiles, sa peinture qui est son langage.
3 תגובות:
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